« AR MEN » en breton signifie la Pierre, c’est le nom donné à ce rocher de la chaussée de Sein.
La construction du phare a duré 14 ans.
L’ingénieur Paul Joly pose le pied sur la roche le 16 avril 1867 muni d’une ceinture de sauvetage. L’ingénieur réussit à recruter des marins et passe un marché à forfait pour le percement de trous dans la roche, destinés au scellement des barres de métal qui serviront d’armature à l’assise du phare. En mai 1867 le chantier commence, on ne peut accoster la roche que 7 fois ( 8h de travail ; 15 trous percés).
La première tâche des constructeurs de ce phare est évidemment d’établir un système d’accostage qui doit permettre aux chaloupes et aux chalands d’approcher de la roche avec le maximum de sécurité. Pour cela, on doit forer la pierre de trous où sont ensuite scellés quelques organeaux d’amarrage ainsi que des pitons pouvant permettre aux gaffes de mordre et aux ouvriers d’accrocher si le récif est balayé par la mer.
le 18 février 1881 : le phare d’Ar men est allumé pour essai.
Le 31 août 1881 : il est allumé. Mais inquiets pour la sécurité de l’édifice, les constructeurs bâtissent une ceinture de 11,20 m de haut qui s’élèvera jusqu’à la hauteur de la plate-forme.
Ces travaux de consolidation dureront encore 17 ans. C’est seulement en 1897, soit 32 ans après la première enquête de l’ingénieur JOLY, qu’on peut considérer la tour d’Ar Men comme véritablement achevée, c’est à dire à l’abri de tout danger.
- 33.5 m
- 29 m
- 1881
- 1990
- Lampe halogène 250 W
- tournante de 6 panneaux au 1/6. De 0,25 m de focale.
- 23
- Fl(3) W 20s