Construit sur la pointe ouest de l’île de Groix au sud-est de la pointe de Pen Men, le phare abrite 2 chambres pour le personnel et dans un bâtiment rectangulaire au pied de la tour se trouve la salle des machines. L’enceinte du phare accueille 3 logements de gardiens
Bretagne
Phare La Pointe des Chats – Groix
Situé sur la pointe Est de l’île de Groix, le phare de la pointe des Chats est automatisé.
Phare Penfret – Glénans
Construit sur l’île de Penfret de l’archipel des Glénans dans l’enceinte de l’ancien fort, le phare de Penfret est situé à une dizaine de milles de Concarneau.
Phare Ile aux Moutons – Glénans
L’île aux moutons est située entre Bénodet et les Glénans. Dès 1795, les marins réclament un feu pour signaler les nombreux écueils du plateau de Trevarez surnommé « cimetière des thoniers ».
Phare Eckmülh – Penmarc’h
Nouveau phare : à 122 m à l’Est de l’ancien phare de Penmarc’h
La loi du 3 avril 1882 admettait la création de 46 phares électriques distribués uniformément sur notre littoral dont celui de Penmarc’h, construit en 1835, à la pointe Sud-Ouest du Finistère. Les nouvelles dispositions prescrivaient d’établir les appareils plus puissants sur un plan focal élevé à plus de 60 mètres au dessus des plus hautes mers pour bénéficier de toute l’intensité lumineuse. Alors que l’édifice existant ne mesurait que 40 mètres de hauteur, il devait subir une surélévation d’une vingtaine de mètres.
Phare Ile Vierge – Plouguerneau
Construit dans l’archipel de Lilia Plouguerneau, l’ancien phare d’une hauteur de 31m a conservé les logements de gardiennage. Le nouveau phare haut de 82 m est le plus haut phare d’Europe. Pour accéder à la lentille, ce sont 397 marches qu’il faut gravir.
Phare Le Four
Phare comptant parmi les enfers, situé près de Porspoder, marque la limite entre l’Atlantique et la Manche. Le chenal du four est dangereux, la roche sur laquelle est bâtie le phare est difficile d’accès même par temps calme.
Phare Le Stiff – Ouessant
Il a été construit au point culminant de l’île en 1695 par Vauban et allumé en 1699. Sa hauteur est de 26 m environ (89 m par rapport au niveau de la mer). Il a d’abord fonctionné au charbon, puis en 1889 au pétrole. Au début du 20 ème siècle, il a reçu l’appareil optique. Aujourd’hui il est automatisé (et sous télécontrôle à partir du Créac’h) : 2 éclats rouges toutes les 20 secondes ; sa portée est de 24 milles.
Phare Le Créac’h – Ouessant
C’est la coupure entre la Manche et l’Atlantique. Identifiable par sa tour de 55 m de haut (75 m par rapport au niveau de la mer), à bandes blanches et noires, il guide l’entrée des bateaux dans la Manche. Allumé en 1863, électrifié en 1888, doté d’un feu-éclair en 1901 et de lampes au xénon en 1971, le Créac’h, qui signifie » promontoire « , est l’un des phares les plus puissants du monde.
Phare Nividic – Ouessant
Le phare de Nividic est situé au large de la pointe de Pern à Ouessant.
Construction du phare de Nividic
24 ans de construction dans des conditions périlleuses permettent à l’Ile d’Ouessant de se doter d’un phare supplémentaire. Les ouvriers et les matériaux étaient acheminés via un système de téléphérique. (Un câble tendu depuis la côte passant par les pylônes encore debout aujourd’hui)
Konku est le pylône le plus proche de la terre, l’autre est nommé Kerzu.
Construit sur la roche An Ividic, l’appellation du phare est devenu Nividic en raison de la prononciation des habitants d’Ouessant.
Phare La Jument – Ouessant
Le phare de la Jument est le résultat d’un véritable exploit technologique. Connu internationalement grâce à la photo de Jean Guichard où l’on peut voir le gardien à la porte du phare pris d’assaut par une grosse vague.
Phare Kéréon – Ouessant
Au sud-est de l’île, à 3 km, dans le passage du Fromveur (courant très violent, pouvant atteindre 16 km à l’heure, dont le nom signifie grande frayeur), Kéréon est bâti sur l’écueil de Men Tensel, » la Pierre Hargneuse « . Entamée en 1907, sa construction put se poursuivre dans des conditions extrêmes, grâce à un don des descendants de Charles-Marie Le Dall de Kéreon (enseigne de vaisseau de la Royale condamné à mort à l’âge de 19 ans en 1794)